Aujourd’hui, le biocontrôle est au cœur de la démarche de réduction des intrants phytosanitaires conventionnels. Promouvoir et développer cette dynamique sont deux des axes prioritaires du plan Ecophyto 2.
Les chercheurs et expérimentateurs du végétal explorent une nouvelle piste pour maîtriser la production végétale : la diversité du spectre lumineux apporté aux cultures. De nouveaux équipements permettent non plus simplement d’optimiser le rendement, mais d’orienter le développement des plantes. La qualité de la production peut être améliorée, et la perspective d’une réduction de l’apport d’intrants chimiques peut même être envisagée. Et ces outils ne sont pas réservés aux chambres de culture. Des solutions adaptées sont proposées pour les serres et tunnels.
Jusqu’à présent, le contexte règlementaire pour la mise en marché des produits biostimulants manquait de clarté et d’homogénéité au sein de l’Union européenne. Récemment, une nouvelle proposition de réglementation des produits fertilisants, incluant officiellement les biostimulants, en les intégrant au paquet sur l’économie circulaire, a été adoptée et devrait clarifier la situation dans les années à venir.
Dans le contexte actuel de réduction des intrants agricoles, les biostimulants sont en plein développement car ils apparaissent comme un moyen réaliste d’atteindre les objectifs fixés en maintenant une bonne qualité de production. En effet, ils aident les plantes à exprimer tout leur potentiel, à mieux exploiter les ressources présentes dans leur environnement et à mieux résister aux contraintes pédoclimatiques.
Les questions de recherche qui se posent aux filières agricoles sont rarement circonscrites à un périmètre national. La résolution efficiente de ces questions passe donc par la capacité des filières et de leurs entreprises à s’interconnecter à l’échelle internationale. De plus, les financements publics nationaux de la recherche se raréfiant, il devient incontournable de s’organiser à l’échelle européenne.