Les questions de recherche qui se posent aux filières agricoles sont rarement circonscrites à un périmètre national. La résolution efficiente de ces questions passe donc par la capacité des filières et de leurs entreprises à s’interconnecter à l’échelle internationale. De plus, les financements publics nationaux de la recherche se raréfiant, il devient incontournable de s’organiser à l’échelle européenne.
Certains courants de pensée actuels accusent les « hybrides » de tous les maux, et notamment de stérilité, mais le mécanisme d’hybridation joue un grand rôle dans l’évolution des espèces. Si la fraise, le colza ou le blé sont des exemples d’hybrides interspécifiques apparus spontanément, de nombreux autres hybrides intra ou interspécifiques ont été créés par l’homme, depuis le dix-huitième siècle.
Dans un précédent billet, nous avions vu comment les outils de culture in vitro de végétaux, couramment utilisés chez les espèces d’intérêt agronomique, peuvent apporter des solutions à la conservation des espèces sauvages menacées (voir billet Des plantes en couveuse : une contribution des biotechnologies végétales au sauvetage d’espèces disparues). Revenons maintenant sur la problématique de conservation du matériel végétal en cours de sélection. Là encore, la culture in vitro peut apporter une aide précieuse.
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