Depuis le lancement du plan Ecophyto, le suivi se faisait principalement par un ensemble d’indicateurs portant sur l’intensité du recours aux produits phytopharmaceutiques : le Nombre de Dose Unité (NODU) et l’Indicateur de Fréquence de Traitements (IFT) et les quantités de substances actives vendues (QSA). Cependant, ces indicateurs présentaient certaines limites. En effet, ils ne permettaient pas de suivre l’impact des pesticides sur la santé et l’environnement. Ainsi, dans les dernières versions du plan, il a été ajouté des objectifs de suivi de ces risques et impacts. De plus, le NODU, l’IFT et les QSA doivent maintenant être déclinés selon les modes d’action des produits (herbicide, fongicide, insecticide, acaricide…) et leur catégorie (biocontrôle, faible risque, utilisables en agriculture biologique, produits cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR)). Des études mesurant l’évolution des pratiques des professionnels seront aussi réalisées régulièrement. L’unité de compte des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP) a également été ajouté comme indicateur de suivi de l’évolution des pratiques. Ce dernier volet sur Ecophyto fait le point sur tous ces indicateurs. (Lire aussi Ecophyto : un même objectif, de nouveaux indicateurs (Volet 1 : historique et objectifs) ! et Ecophyto : un même objectif, de nouveaux indicateurs (Volet 2 : outils mis en œuvre)
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