Les questions de recherche qui se posent aux filières agricoles sont rarement circonscrites à un périmètre national. La résolution efficiente de ces questions passe donc par la capacité des filières et de leurs entreprises à s’interconnecter à l’échelle internationale. De plus, les financements publics nationaux de la recherche se raréfiant, il devient incontournable de s’organiser à l’échelle européenne.
Les cultures intermédiaires sont des cultures implantées lors de la période d’inter-culture. Parmi elles, les Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrate (CIPAN), rendues obligatoires en 2012, permettent de lutter contre le lessivage des nitrates dans les sols. Des études sont en cours pour promouvoir l’utilisation des cultures intermédiaires et tester leurs capacités de lutte contre des bioagresseurs ou adventices par compétition, piégeage et production de molécules biocides. Parmi les utilisations possibles des cultures intermédiaires, la technique de biofumigation, qui consiste à enfouir une culture, utilise les effets allélopathiques de certaines molécules pour lutter contre les bioagresseurs du sol et les adventices. Plusieurs familles végétales comme les Brassicacées et les Poacées sont à l’étude pour leurs vertus en biofumigation.
Notre connaissance actuelle de la diversité des micro-organismes est très limitée et peut être comparée à la face visible d’un iceberg soit… 10% de la réalité !
Depuis quelques années, le développement des outils de séquençage et l’approche de métagénomique permet d’accéder à la partie immergée de l’iceberg et de faire évoluer nos connaissances en écologie microbienne.
Xylella fastidiosa, qui ne connait pas le nom de cette bactérie tristement célèbre pour être « la bactérie tueuse d’arbres » ? Cette bactérie polyphage est capable de s’attaquer à plus de 300 espèces végétales dont des espèces pérennes d’importance économique comme la vigne ou l’olivier. Après l’Amérique du Nord, du Sud, et l’Asie, Xylella est arrivée en Europe en 2013 et en France en 2015.
Reprenons la problématique des usages orphelins là où nous l’avions laissée, c’est-à-dire à la recherche de solutions ! En effet, les pouvoirs publics ont conscience de l’importance de limiter au maximum le nombre d’usages orphelins. Ces dernières années, des solutions réglementaires et organisationnelles ont été mises en place, mais il reste encore beaucoup à faire !
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