Les questions de recherche qui se posent aux filières agricoles sont rarement circonscrites à un périmètre national. La résolution efficiente de ces questions passe donc par la capacité des filières et de leurs entreprises à s’interconnecter à l’échelle internationale. De plus, les financements publics nationaux de la recherche se raréfiant, il devient incontournable de s’organiser à l’échelle européenne.
Les cultures intermédiaires sont des cultures implantées lors de la période d’inter-culture. Parmi elles, les Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrate (CIPAN), rendues obligatoires en 2012, permettent de lutter contre le lessivage des nitrates dans les sols. Des études sont en cours pour promouvoir l’utilisation des cultures intermédiaires et tester leurs capacités de lutte contre des bioagresseurs ou adventices par compétition, piégeage et production de molécules biocides. Parmi les utilisations possibles des cultures intermédiaires, la technique de biofumigation, qui consiste à enfouir une culture, utilise les effets allélopathiques de certaines molécules pour lutter contre les bioagresseurs du sol et les adventices. Plusieurs familles végétales comme les Brassicacées et les Poacées sont à l’étude pour leurs vertus en biofumigation.
Notre connaissance actuelle de la diversité des micro-organismes est très limitée et peut être comparée à la face visible d’un iceberg soit… 10% de la réalité !
Depuis quelques années, le développement des outils de séquençage et l’approche de métagénomique permet d’accéder à la partie immergée de l’iceberg et de faire évoluer nos connaissances en écologie microbienne.
Certains courants de pensée actuels accusent les « hybrides » de tous les maux, et notamment de stérilité, mais le mécanisme d’hybridation joue un grand rôle dans l’évolution des espèces. Si la fraise, le colza ou le blé sont des exemples d’hybrides interspécifiques apparus spontanément, de nombreux autres hybrides intra ou interspécifiques ont été créés par l’homme, depuis le dix-huitième siècle.
En matière de projet ou de management, le concept d’agilité est largement diffusé, promu et décrit sur la toile. L’approche agile consiste à mettre en avant le produit au cœur du projet, en y intégrant plus étroitement l’humain et l’aptitude au changement, le tout dans une démarche itérative. Mais, cette approche initialement adaptée par et pour les développeurs de logiciels, est-elle transférable à tous types de projets ou modes de management ?
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