S.I.N. ? C’est le système d’information nutritionnel. Le 15 mars 2017, le Ministère des Affaires sociales et de la Santé communiquait sur l’intérêt des logos pour améliorer la qualité nutritionnelle du panier d’achat des consommateurs. Le communiqué de presse mettait en avant l’efficacité du système Nutriscore, en particulier, sur les consommateurs qui achètent les produits les moins chers. Quatre systèmes d’étiquetage ont été comparés fin 2016. Un arrêté devrait bientôt paraître visant à recommander l’un de ces systèmes dans le cadre de la loi de programmation de notre système de santé.
Le projet VIGISPORES vient de démarrer en janvier 2017. Objectif : dans trois ans les producteurs d’échalotes disposeront d’un outil d’aide à la décision (OAD) qui leur permettra de lutter plus efficacement contre les trois principales maladies fongiques touchant la production.
Depuis les années 2000, le numérique et les nouvelles technologies ont fait exploser la quantité de données disponibles. Avec ce phénomène Big Data c’est tout un pan de l’économie portant sur la gestion et le traitement de l’information qui se développe, quel que soit le domaine d’activité. L’agriculture en particulier a tout à gagner du Big Data pour produire mieux et durablement.
Dans des précédents billets, j’ai évoqué deux stratégies d’amélioration des plantes très utilisées : l’hybridation inter-spécifique et la fixation du matériel génétique par haplométhodes .Dans les deux cas, la question de la fertilité des plantes obtenues se pose très vite.Celle-ci est directement liée au niveau de ploïdie des plantes générées.
Aujourd’hui, le biocontrôle est au cœur de la démarche de réduction des intrants phytosanitaires conventionnels. Promouvoir et développer cette dynamique sont deux des axes prioritaires du plan Ecophyto 2.